Gestion de projet

La gestion de projet est un ensemble d’activités coordonnées en vue de réaliser des objectifs préalablement identifiés. En principe, un projet a comme caractéristique d’être unique, ou en tout cas révétant un caractère original pour celui qui souhaite le développe d’une part et d’autre part, elle est bornée par une date de démarrage et une date de fin.

Jusqu’à la dernière décénnie, la gestion de projet était organisée selon des techniques dites prédictives. Celles-ci sont caractérisée par une articulation en  temps (pour être schématique) : une phase d’étude, elle même découpée en  partie, l’étude de faisabilité et la planification, puis une phase d’éxecution, découpée en phase de réalisation, contrôle et capitalisation / clôture.

Ces méthodes, dont l’outil le plus connu et le plus emblématique est sans doute le GANTT, nécessite une très grande rigueur dans son pilotage. Elle souffre également de 2 limites : la première est qu’elle est très peu souple, presque par nature, la seconde est qu’elle développe  » un effet tunnel » (c’est à dire une période, pouvant être longue, entre la présentation du besoin par la maîtrise d’ouvrage jusqu’à la livraison de la commande par le maître d’oeuvre et durant laquelle le premier manque d’informations sur l’évolution du projet et le second risque de « taper à côté » en interprétant mal le besoin).

Puis, notamment depuis une décennie, les méthodes dites adapatatives se sont développées (même si elles sont en fait plus anciennes, ayant été développées durant les années 90, soit avant même le manifeste agile de 2001).

Les méthodes agiles (en fait plus des « framework », c’est un dire un cadre méthodologique que des méthodes à proprement parlées) ont plusieurs caractéristiques notamment de livrer tôt et souvent. Par ce principe, elles permettent de garder un lien fort avec le client, de s’adapter à l’évolution de son besoin et évite le risque d’insatisfaction.

Les méthodes agiles, dont la plus connue est la méthode Scrum sont directement issues de la culture « Lean » et son principalement utilisées dans le secteur informatique.

Elles restent cependant pour certaines d’entre elles, notamment Scrum et Kanban également utilisables, au moins dans les grandes lignes dans des environnement industriels et de services à l’industrie.

Les méthodes agiles ont un côté très séduisant mais elles ont également quelques limites : elles ont plus facilement utilisables pour des petits projets que des très gros (même s’il est toujours possible d’utiliser le framework « Safe »), elle nécessite de revoir radicalement le mode de management (en mettant définitivement le management « tayloriste » à la poubelle, ce qui est toujours plus facile sur le papier que sur le terrain) et enfin, sa principale force, c’est à dire sa capacité d’adaptation peut aussi avoir un côté peu rassurant si cela est mal géré par le couple MOA/MOE.

Enfin, une différence notable entre méthodes prédictives et méthodes adaptatives est :

  • Pour la méthode prédictive, nous serons sur un tryptique Périmètre – Coût – Délai avec comme variable d’ajustement la qualité du projet ;
  • Pour la méthode adaptative, nous serons sur un tryptique Qualité – Coût – Délai avec cette fois-ci comme variable d’ajustement le périmètre du projet.

Il est donc nécéssaire pour le client de définir en fonction de son besoin s’il souhaite absolument que le projet soit totalement réalisé, quitte à « acceper » un peu de non-qualité sur certain élément accessoire ou s’il souhaite que l’ensemble du projet répondre parfaitement à ses souhaits mais qu’au final, tout ne soit pas fait…

Ainsi et pour conclure, bien que les méthodes adaptatives apportent un vrai plus dans le panel de méthodes et outils disponibles, il convient de bien définir les élèments concernant la charte projet (notamment les objectifs, les moyens et le contexte) pour chosiir le bon mode de pilotage du projet.